Direction Baluwa en minibus 4x4 privé. Le chauffeur a un assistant qui regarde dehors et communique en tapant sur la carosserie. Tchalega, tchalega, ça passe, ça passe... On perd toutefois un rétroviseur au bout de 4h de route en frôlant de près une tata qui arrivait en face! la piste devient de plus en plus mauvaise, la mousson vient juste de finir. Finalement notre véhicule est trop bas et on s'embourbe. On effectue un transbordement dans un bus de ligne quotidien qui a la bonne idée de passer à ce moment là et il nous laisse à Arukul à 2h de marche de notre premier campement.
Le lendemain, nous voilà dégoulinant à commencer notre trek de rêve avec un taux d'humidité asiatique. Michel essore régulièrement son tee-shirt, Mireille surveille ses chaussures mais les sangsues sont très habiles. Le matin il fait beau et l'après-midi les nuages arrivent puis la pluie, mais généralement on est déjà sous la tente. Mefi à ne pas ramener une sangsue dans son duvet après le passage aux toilettes avant de se coucher. Et oui, ça m'est arrivé!
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