Derniers jours en France

Les clochers s'embellissent de motifs colorés.Peu avant Mulhouse, nous avons franchi la ligne de partage des eaux entre la mer du nord et la méditerranée à 300 m d'altitude. En roue libre, nous descendons l'échelle d'écluses. Lou calor es revingu.
Après Mulhouse, alors qu'avant tout le monde se retournait sur notre passage, maintenant on passe inaperçu, on est dans le total look, il y a des vélos de partout sur la voie verte, au bord du canal du rhone au rhin.

Adieu la Bourgogne...Bonjour la Franche-Comté

A Paray le monial, nous prenons un 2ème jour de repos. La viande charolaise reconstitue nos muscles et nous évitons un jour de pluie. Maintenant, ce ne sont plus des grains, mais des averses plus longues et les 2 jours suivants nous pédalons sous la flotte au milieu des champs de colza illuminant le paysage d'un jaune éclatant. Petites étapes et visites de Dôle et de Besançon. Le Doub est bien rempli, cela change de la Loire, peut-être à cause du barrage qui était en amont de notre circuit et nous a-t-on dit servait à faire des lâchers d'eau l'été.
Aujourd'hui (petit) beau temps. Demain nous serons à Mulhouse. Les températures remontent et l'a.m. on peut rester en tee-shirt. Nous retrouvons les joies du camping.

Quelques chateaux et vieilles pierres

Loire et Canal Latéral

Nous voici à Digoin, au terme de notre parcours de 700km dans le val de Loire, les 350km restant jusqu'au Mont Gerbier des joncs seront pour une autre fois!
L'eurovelo6 qui jusqu'à maintenant est resté à proximité de la Loire prend plein nord vers Chalon/saone puis Besanson.
Nous visitons l'Observaloire de Digoin. Un dernier regard vers la Loire... Considérée comme le dernier fleuve sauvage d'europe, elle trace son cours librement et impose ses méandres, ses boires, ses plages de galets et de sables, ses îles et ses ripisylves de peupliers et saules argentés. La dynamique fluviale, façonnant ses espaces au gré de l'érosion et des dépôts d'alluvions, entretien une grande biodiversité.

Michel veille au grain

Apres la douceur angevine, la fraîcheur de la touraine,  le vent du centre, les giboulées de mars sont arrivées dans le nivernais. Michel observe les rideaux d'eau qui font des draperies dans le ciel et accélère ou ralentit  afin de passer à travers les gouttes. Aujourd'hui, nous faisons notre dernière étape sur la Loire et à partir de Digoin nous prendrons le canal du Centre qui nous mènera prochainement sur la Saone.

Etape Orléans Gien - Michel fait l'andouille

Ce matin, depart d'Orleans. Le vent souffle assez fortement et certaines portions de route avec le vent de face sont penibles. Toujours des oiseaux nichant sur les bancs de sable au milieu de la Loire. On n'a pas bien chaud en ce mois d'avril, mais on s'emerveille devant les petits veaux, les bebes cabris ou petits moutons a cote de leur maman. La nature est bien verte et fleurie.
Michel achete de l'andouille de Jargeau. On passe le camping de Sully sur loire et on continue jusqu'a Gien ou michel a trouve une chambre d'hotel pas cher. En fin d'apres midi il gele, je crois que demain je vais mettre le collant sous mon corsaire.
Le soir a l'hotel michel prepare l'etape du lendemain, ensuite on va se faire discretement une puree mousseline avec boudin et andouille. Tentative de sortie pour voir les lumieres de la ville mais tjs ce vent glacial.

Les premières étapes

St Nazaire ~> Nantes (AJ - 65 km)
Nantes ~> Ancenis (camping - 45km)
Ancenis ~> Angers (AJ ethic, super centre au bord du lac de Maine - 65 km)
Angers ~> St Mathurin / loire (camping - 30 km)
St Mathurin ~> Candes (camping étape cyclo - 60km)
Candes ~> Tours (AJ - 85 km avec le vent dans le dos!)
Visites très intéressantes dans d'anciennes tuffières (creusées dans du tuffeau) d'une champignonière expérimentale et en production, et d'une exposition de sculptures au 1/33 de chateaux, cathédrales et villes du val de loire, taillés directement dans le tuffeau.
Nous faisons mains détours sur des petites routes au milieu des blés qui ondoient autour du chateau de la belle au bois dormant (Ussé).

De Nantes à Montaigu...la digue...la digue...

Nous pédalons le long de digues ou de levées, tantôt rive droite, tantôt rive gauche en traversant par des ponts routiers, passerelles cyclables, traversiers ou barges à chaîne.
A Nantes, le Belem nous rappelle la proche Atlantique.
A Indret DCNS veille sur mireille.

Le départ le 3 avril 2012

Les premiers coups de pédales se passent bien. La montée du pont saint nazaire : nickel.
Par contre la montée par l'escalator pour sortir de la gare de st nazaire restera un mauvais souvenir : la roue avant a tourné brusquement alors que la roue arrière était encore hors escalier, mireille a été déséquilibrée et s'est retrouvée les pieds 4 marches au-dessus des fesses et il aura fallu tout le temps de la montée pour se remettre en position verticale. Plus de peur que de mal.
Le temps est avec nous...